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Un coeur à mère

~ Un combat pour (recevoir) la vie

Un coeur à mère

Archives de Tag: fin

La distance du bonheur…

11 vendredi Sep 2015

Posted by julys974 in Parcours donesque

≈ 46 Commentaires

Mots-clés

fin, FIV DD, Reprofit

En ce moment, avec mes élèves, on est en plein problèmes et calculs réfléchis. Et donc, va comprendre comment, quand j’ai vu le dernier article des Canards, où ils évoquaient le tour du monde des centres, j’ai eu envie de calculer la distance qu’on aura parcouru entre la FIV 4 et la FIV DD de mars…

Tu penses que je pourrais soumettre le dit problème à mes chères têtes blondes brunes?

Spéciale dédicace pour notre matheuse Pmavie !!

Entre la maison jaune et nos racines, pas moins de 9808 kms. Aller simple, évidemment !!

Pour FIV 4, pour rappel, on est venu une première fois faire du repérage, puis on est revenu quelques mois plus tard pour ce qui allait être un véritable fiasco la der des der…

Sur ces deux retours, on a parcouru 732 kms jusqu’à Lyon (environ 6 aller-retours pour voir le Dr Miracle, qui n’a de miraculeux que le nom, en ce qui nous concerne…), sans oublier les 200 kms aller-retour pour la rencontre avec le Dr Gandhi, à Grenoble, en janvier…

Puis on est rentré la queue entre les jambes dans nos pénates, sur le caillou.

En mars 2016, nous reprendrons notre envol, jusqu’à nos racines, dans un premier temps, puis jusqu’en République Tchèque, où nous ferons une halte à Prague (900 kms aller) et à Brno (196 kms de Prague aller).

Question: Quelle distance aurons-nous parcouru au total pour partir à la conquête de nos petits?

Bon, ok, tu n’as ptet pas franchement envie de faire de savants calculs là tout de suite…

Alors, la solution est la suivante:

  • FIV 4: 39 232 + 732 + 200 = 40164 kms
  • FIV DD: 19 616 + 1800 + 392 = 21808 kms
  • Total: 61 972 kms.

61 972 kilomètres !!! C’est fou quand on y pense… Nous aurons donc survolé 2 continents et traversé pas moins de 3 étendues d’eau (l’océan indien, la mer rouge et la méditerranée) pour espérer ENFIN obtenir le graal !!

C’est marrant, mais j’aime l’idée qu’on puisse raconter, chiffres à l’appui, cette histoire (leur histoire!) à nos futurs petits…

Parfois, on est prêt à aller si loin pour aller au bout de notre rêve…

Je voudrais revenir sur ce qui nous pousse à opter pour la FIV Double Don, car je sais que vous avez été plusieurs à me demander pourquoi on ne tentait pas d’abord la FIV DO, à juste titre d’ailleurs !!

Cette question, on se l’est beaucoup posé, évidemment…

Le truc, c’est que tu imagines bien qu’on est épuisé par notre parcours déjà un peu longuet… Et, si au début je me disais qu’on tenterait peut-être plusieurs FIV en RT, je crois pouvoir dire à 100% qu’il n’y en n’aura qu’une !!

Nous ne voulons pas ne pas essayer, mais nous ne nous entêterons pas. Je crois qu’on est allé au bout de ce que nous pouvions supporter pour le moment en termes de médicalisation.

Ensuite, dans notre cas bien précis, on ignore qui de nos gamètes fout le boréal dans le bouzouk. Autrement dit, on suppose que nos échecs sont liés à la qualité ovocytaire, mais on sait aussi que les spermatozoïdes ne sont pas top du tout… Il est loin le temps où Chéri s’entendait dire: « Vous pourriez être donneur! », devant un Dr Dino ébahi.

Sachant donc qu’on ne tentera qu’une fois, qu’on ignore avec certitude ce qui est responsable de nos échecs et qu’en plus (peut-être sommes-nous totalement inconscients?), on n’attache pas d’importance à nos gamètes, on a donc opté pour la technique qui nous donnerait le plus de chances sur le papier…

Avant notre départ, on avait envisagé de faire toute une batterie d’examens, mais finalement, nous ne ferons aucune investigation. On s’est trop reposé sur la médecine ces dernières années et je n’ai plus du tout envie de me faire triturer de l’intérieur !!

Alors je me souviens, avant la FIV 4, que j’étais effrayée à l’idée que ça se termine…

Maintenant que je sais qu’on peut vivre aussi un certain soulagement et que je suis au clair sur la suite de notre histoire, du coup, je n’ai ni peur ni angoisse à l’approche de cette FIV DD.

Je prends cette dernière tentative comme un bonus. Si par chance cela fonctionne, on sera aux anges, évidemment !!

Mais si ça ne fonctionne pas, on aura toujours l’adoption… Qui, je le rappelle, n’a jamais été un choix par défaut !!

Et puis après, qui sait, il ne faut jamais dire « Fontaine je ne boirai pas de ton eau »… Je mesure la chance que j’ai d’être encore « jeune » (je file sur mes 35 ans) et je sais que j’ai encore le temps d’envisager d’autres tentatives donesques à l’avenir…

C’est juste que là, maintenant, tout de suite: STOP !!!!

Pour conclure, j’ai pleinement conscience de l’importance que les témoignages des couples infertiles peut avoir pour faire bouger les mentalités et botter le boule aux idées reçues.

Du coup, j’ai pensé qu’il était temps de repasser en public. Je n’avais jamais annoncé que la privatisation de ce blog était définitive et finalement, avec un recul qui aura été bénéfique, je me dis que peu importe qu’on me lise, qu’on me connaisse ou me reconnaisse.

J’assume ce que je dis, ce que je pense, ce que j’exprime et ce que je suis !!

voyageur

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VIVRE…

09 jeudi Avr 2015

Posted by julys974 in PMA et états d'âme

≈ 54 Commentaires

Mots-clés

bonheur, deuil, fin, lâcher prise, souffrance, vivre

C’est dur !! Oui, voilà, c’est dit: c’est cruellement dur tout ça !! Je lutte… En permanence… Beaucoup se figurent sans doute que c’est facile pour moi de tenir de beaux discours sur le lâcher prise, le verre à moitié plein ou la quête du bonheur. Peut-être qu’on se dit parfois que je ne suis qu’une donneuse de leçon, oubliant sans doute au passage toutes ces fois où j’ai répété qu’on fait ce qu’on peut comme on peut… Mais je le dis haut et fort: putain, NON, NON, NON, c’est loin d’être facile… Je lutte et je me débats pour en arriver là. C’est un travail de chaque instant et je te prie de croire que j’ai beau tout faire pour essayer de garder la tête hors de l’eau sans sombrer, parfois, comme toi, toi ou toi, je m’essouffle.

D’ailleurs, au moment où je couche ces quelques mots sur cette page vierge, je sens que je manque d’oxygène… Que cette boule dans le ventre prend bien trop de place… Alors oui, je sais ce que c’est d’en chier moi aussi !! Et je le sais depuis des lustres, bien avant la pma… C’est peut-être pour ça que je suis devenue philosophe avec le temps…

Plus on prend de claques, mieux on encaisse les coups.

Je sais donc que la souffrance nous donne parfois envie de tout envoyer valser. De dire merde à qui veut l’entendre en se morfondant dans son coin et en se disant ô combien on est victime d’une effroyable injustice !! On peut même avoir tendance à flirter avec la paranoïa et à se montrer agressif, parce que c’est le seul moyen qu’on a pour cracher notre colère et notre douleur. Je sais tout ça. Je l’ai expérimenté moi-même et je l’ai également vécu à travers ma mère, dépressive chronique…

Sauf que je crois qu’on a aussi parfois tendance à être tellement envahi par sa propre souffrance, qu’on oublie qu’on n’est pas si seul que ça et que finalement, tout autour de nous, on est nombreux à vivre les mêmes galères. Ca n’allège en rien la peine que l’on ressent, puisqu’on est toujours seul face à ce qu’on éprouve, mais pourtant, je crois que c’est important de ne pas se tromper d’ennemie…

En ce moment, j’ai l’impression d’être comme un poisson rouge qui tournerait en rond dans son bocal et qui n’aspirerait qu’à une chose, retrouver de grands espaces pour mieux respirer…

Saut-de-lange

Je me sens prisonnière. Prisonnière de la PMA. Prisonnière de la blogosphère. Prisonnière de ma vie.

Pourtant, oui, je le dis: ça ne va pas si mal que ça, je t’assure !! Probablement parce que je fais tout pour ne pas trop cogiter. Je me lève, je vais bosser, je mange, je m’active dans mon nouveau chez moi, je regarde Breaking Bad et je dors. Et chaque jour je recommence les mêmes rituels, inlassablement.

Je crois que je n’attends plus grand chose de la vie. Ni des autres. Ni de moi-même. J’avance mollement mais sûrement et je vole tous les instants de bonheur que je peux.

Moi non plus, je ne suis pas qu’une pmette. Loin s’en faut !! J’ai d’ailleurs l’impression d’avoir déjà un pied en-dehors de ce parcours et de ne plus être tout à fait une pmette… J’ai souvent lu « pmette un jour, pmette toujours ». Et bien je ne suis pas certaine que ce sera mon cas, pour être tout à fait honnête.

Je crois que je vais avoir un grand besoin de couper avec tout ça. Pas oublier: qui peut? Mais juste passer à autre chose. Reprendre ma vie en main.

J’ai souvent dit que j’avais l’impression d’être spectatrice du bonheur des autres. Désormais, j’ai l’impression d’être spectatrice de ma propre vie. Mais sans douleur. Un peu comme si j’étais anesthésiée. Conséquence des 4 AG en moins de 2 ans peut-être?

Je n’ai aucune amertume vis-à-vis de quiconque et je crois que j’ai dépassé la colère qui m’a longtemps donné envie de crier à l’injustice en me victimisant. En fait, je crois que je suis clairement résignée. J’ignore totalement si la résignation est une forme de lâcher prise et si c’est plutôt positif ou plutôt négatif, mais en tout cas, je n’ai pas du tout l’impression d’aller mal. Ni d’aller bien d’ailleurs. Je vais, c’est déjà ça… Où, je l’ignore, mais je vais !!

Et c’est dans cet état d’esprit que chaque jour j’essaye d’exercer mon métier, avec le plus de niak possible. Sauf que le monde de l’enfance, qu’on voudrait parfois retrouver, n’est malheureusement pas toujours tout rose… Et j’y suis confrontée bien trop souvent !!

J’ai pris beaucoup de recul par rapport à mon métier, pour me préserver. Sans quoi je crois que j’aurais sombré… Et c’est pour cette raison sans doute que je ne t’ai pas parlé de cette petite, en pleine crise de larmes, qu’on m’a demandé de prendre en charge quelques instants tant elle était en détresse. En quelques secondes, on m’a dressé le portrait de l’enfant en question: placée en famille d’accueil, ses deux parents sont en prison. Youhouuuuu !!!

Qu’est-ce que tu lui dirais, toi, à cette gamine qui, à l’aube de sa vie, est déjà si fragilisée par les épreuves? Tu sais ce que j’ai fait? Pour commencer: RIEN !! J’ai accueilli ses larmes et j’ai eu envie de pleurer avec elle… J’ai posé ma main sur son petit corps secoué de soubresauts et je lui ai dit qu’elle avait le droit de pleurer. Que ce qu’elle vivait, bordel, c’était dur !! Qu’elle avait le droit d’en vouloir à la terre entière. Et qu’elle avait le droit de ressentir le manque de ses parents. Qu’elle avait le droit de les aimer, malgré la distance qui les séparait. Tout comme ils l’aimaient très fort. Puis, quand elle s’est calmée, je lui ai proposé d’écrire une lettre à sa maman, en espérant qu’elle puisse lui être transmise dans sa cellule… Je n’ai rien pu faire de plus et pourtant, quelques minutes plus tard, cette puce retrouvait le sourire parmi ses camarades de classe. Elle avait juste été écoutée…

La semaine dernière, il y a eu cette autre gamine, qui avait déjà tenté d’alerter sa maîtresse sur les violences qu’elle subissait de la part de son père… Au petit matin, un parent d’élève a appelé l’école pour prévenir qu’il avait recueilli la petite, encore en pyjama, pieds nus. Elle s’était réfugiée chez eux précipitamment pour échapper à la violence familiale… Les gendarmes sont allés récupérer l’enfant, qui a été hospitalisée plusieurs jours. Depuis, un signalement a été lancé et les services sociaux sont entrés en action.

Aujourd’hui, il y a eu ce petit, âgé de 9 ans, qui a fait un malaise très impressionnant pendant la récréation. Les yeux écarquillés et injectés de sang, il n’avait plus aucune réaction et n’était plus capable ni de répondre à nos sollicitations verbales, ni de serrer nos mains avec ses petits doigts dépourvus d’énergie. On a dû alerter les pompiers, le placer en PLS (Position Latérale de Sécurité) et tout faire pour le rassurer, ainsi que son frère jumeau, totalement traumatisé par ce deuxième épisode en moins de 6 mois…

Bref, vis ma vie de maîtresse !!

Je pars un peu dans tous les sens pour changer, tout ça pour dire que oui, la vie, c’est horriblement éprouvant parfois mais mon seul moyen de continuer à avancer c’est de me raccrocher comme une sangsue à mes putains de pensées positives un peu niaises, parce que c’est mon moyen à moi de survie.

Alors je continuerais à chanter la vie, parce que je ne veux pas me laisser mourir… JE VEUX VIVRE !!! Et je vivrais…

vivre-01

L’avenir…

28 samedi Fév 2015

Posted by julys974 in PMA et états d'âme

≈ 48 Commentaires

Mots-clés

fin, FIV 4, pma, suite

Ces temps-ci, tu le sais, je me questionne énormément sur la vie, sur l’amour, sur la PMA, sur la parentalité, sur le désir d’enfant, sur le sens que je dois donner à tout ça. Alors pour compenser tout ce cogitage, je fais des listes !! Et vraiment, ça me fait un bien fou ces listes…

Mais tu imagines bien que les listes n’ont pas de pouvoir magique !! Oui, elles m’aident vraiment à prendre du recul et à relativiser, tout en portant un regard sur le verre à moitié plein. C’est donc précieux. Mais pas magique…

Je me souviens avoir ouvert ce blog suite à l’échec de FIV 2. J’avais l’impression d’être une petite jeune dans ce parcours. Parce que la vérité c’est que j’ai vécu les mois de stim simple, les 4 IAC et la 1ère FIV avec une forme d’insouciance. Je n’étais pas inquiète ni angoissée par l’avenir qui s’offrait à moi, puisque j’ai toujours été confiante et positive, même dans les pires moments de mon existence.

A 17 ans, dans une lettre posthume adressée à ma mère, j’écrivais ceci: « Fais confiance en la vie, elle te le rendra au centuple. »

J’ai bientôt 34 ans et force est de constater que j’ai perdu mon insouciance… Je confiais récemment à Chéri que je n’avais plus confiance en rien: ni en lui, ni en moi, ni en nous, ni en la vie. Pourtant, j’ai compris il y a quelques jours que si, j’avais encore confiance en lui (plus qu’en quiconque), en moi, en nous. Mais plus en la vie, c’est vrai…

Pourtant je l’aime cette vie !! A croire que c’est elle qui ne m’aime pas…

Donc comment faire quand on n’a plus confiance en la vie…?

Et ben figure-toi qu’à défaut de reprendre confiance en elle, je vais apprendre à ne plus rien attendre. De rien ni de personne.

Je suis convaincue que c’est la seule voie pour être vraiment heureux.

Ne pas s’attendre au pire, ni s’attendre au mieux. Juste ne rien attendre du tout et vivre ce qui se présente comme on peut.

Parce que oui, quand tu attends, d’une certaine façon, tu es concentré sur l’avenir, même proche, mais pas sur l’instant présent. Et ça laisse la porte ouverte à bien des déceptions et bien des inquiétudes…

Et ne me dis pas qu’il faut y croire: ça me fâcherait… Ce « il faut » injonctif, mis en lien avec « y croire ». Croire en quoi au juste ? Et si je ne crois pas assez fort, c’est ce qui expliquera le possible échec ? Tout ça n’est pas une question de croyance, parce que dans le fond, qu’on y croit ou pas, je reste absolument persuadée que si un embryon doit s’accrocher, il s’accroche. Point barre ! Il faut accepter qu’on ne maîtrise rien de rien…

Si on a envie d’y croire parce que ça nous fait du bien : tant mieux ! Si on a peur d’y croire et qu’on préfère se protéger : tant mieux aussi ! Au final, peu importe : l’essentiel est de faire ce qu’on peut comme on peut…

Je crois que l’objet de notre attente devient parfois tellement envahissant que malheureusement, on croit qu’il va conditionner notre bonheur. Mais je pense qu’on fait fausse route… La preuve, certaines grossesses, pourtant tant attendues, ne sont pas forcément la clé du bonheur !! Au contraire, elles peuvent générer angoisse, peurs, colère, culpabilité…

Un jour, lors d’un stage, la formatrice avait dit ceci : « On dit souvent que l’espoir fait vivre, mais l’espoir fait surtout attendre et est source d’incertitude. »

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Bref, tous ces questionnements sur l’avenir, forcément, je me dis parfois qu’ils ne m’auraient pas autant obsédée si je n’étais pas à l’aube de notre quatrième et dernière FIV… Ca me semble évident !! Peut-être qu’on se serait posé d’autres questions, évidemment !! Mais je ne suis pas certaine que j’aurais remis l’intégralité de ma vie en question à ce point.

Parce que finalement, et je l’avais déjà évoqué, ce qui rend nos parcours si douloureux, c’est que l’infertilité nous prive de ce besoin fondamental, quasi animal, qui consiste à transmettre la vie !! Sans possibilité de donner la vie, on se sent un peu comme amputé d’une partie de nous-mêmes: cette même partie qui s’est éteinte au fil des taux de BHCG dramatiquement négatifs…

Donc forcément, quand je pense à l’avenir tout proche, je me rends compte qu’on touche à la fin de cette histoire. La PMA sera bientôt derrière nous. Et bon sang que c’est angoissant !!!

Mais l’histoire ne sera pas terminée et ce sera à nous de mettre tout en œuvre pour écrire une jolie suite… On commence à l’envisager, à essayer de se projeter timidement sur l’après…

En tout cas, la certitude que je suis en train d’acquérir ces derniers jours, c’est que ce blog s’arrêtera très certainement avec l’arrêt de notre parcours.

J’ai été très attentive tous ces longs mois aux questions que toi, toi ou toi vous vous posiez lorsque vous montiez dans le train (oui, heureusement, vous avez été nombreuses) et que vous ne saviez plus quoi faire: rester, partir? Je ne m’étais jamais interrogée sur le fait de rester ou partir jusqu’à présent, parce que quelque part, je me disais naïvement que ça n’était qu’une question qu’on se posait quand on obtenait enfin son ticket. Insouciante jusqu’au bout la nana !

Sans doute que vous vous questionniez davantage par souci de préserver celles qui étaient restées à quai, que par rapport au besoin que vous aviez de continuer à écrire la si jolie suite de l’histoire…

Aujourd’hui, si pour moi l’arrêt de ce blog semble inéluctable et évident, c’est sans doute parce que, un peu égoïstement, je pense à mon propre besoin en priorité.

Et évidemment qu’en cas d’échec, j’aurais besoin de me reconstruire. Guérir de ces 4 dernières années qui auront été riches en émotions !! J’ai eu mal, souvent. J’ai appris, beaucoup. J’ai aimé, passionnément. J’ai grandi, démesurément.

Mais comment guérir de la PMA en restant dans ce milieu que j’aurais quitté l’âme en peine ? Je le sais : il y aura un décalage réel entre toutes celles qui commenceront l’aventure ou qui la poursuivront, et moi, restée le ventre vide…

Ca ne signifie évidemment pas que certaines ont moins ou plus leurs places que d’autres !! Loin de moi cette idée !! Simplement, je crois qu’à un moment, il faudra que je laisse la mienne et que je m’en aille sur la pointe des pieds, comme je suis arrivée…

Et puis, on ne va pas se mentir : le fossé existe déjà. C’est incontournable… Même dans ce microcosme qu’est la blogo PMA, alors qu’on vit tous le même manque au départ, il y a forcément un décalage qui se crée au fil du temps, des réussites et des échecs. Je dis ça sans amertume aucune !! C’est un simple constat. Constat qui ne m’empêche pas d’être heureuse pour toutes celles qui ont eu plus de chance que d’autres. Vraiment.

Ca montre aussi aux « jeunes » pmettes que oui, boréal, le plus souvent, ça marche !!!

Je dois avouer d’ailleurs que, parfois, le fait d’appartenir à la classe de la loose, ça me fait non seulement me sentir vieille dans ce parcours, mais en plus ressentir très subrepticement une once de culpabilité à l’idée que certains lecteurs tombent sur ce blog et se disent, un peu paniqués: « Oh putain, pourvu qu’on n’en n’arrive pas à là! »

Oh oui, je ne le souhaite à personne…

Mais bon, place au positivisme: ne pensons pas à demain et profitons d’aujourd’hui !!

Voici une chanson qui met la patate*, parce qu’après tout, jusqu’à preuve du contraire, le combat n’est pas (encore) terminé. Au passage, mate la détermination du groupe à avancer !!

* à écouter sans modération !!

Julys

Pour me contacter:

un_coeur_a_mere@netcourrier.com

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Chéri: 38 ans.
Moi: 35 ans et des brouettes.
Nous nous sommes rencontrés à une fête organisée par des amis communs et ce fut l'évidence... Pas le coup de foudre, mais l'évidence qui fait que la magie opère immédiatement, qu'on discute toute la soirée en oubliant tout ce qui se passe autour de nous...
Voila maintenant plus de 11 ans que nos chemins se sont croisés et plus de 10 ans que nous nous aimons.
Et sur ces 10 années d'amour, il faut compter plus de 5 ans d'essais bébé, de traitements en tout genre, de rdv médicaux, d'iac, de fiv, de tec...

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