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Un coeur à mère

~ Un combat pour (recevoir) la vie

Un coeur à mère

Archives de Tag: geu

Ma lueur à moi…

05 samedi Juil 2014

Posted by julys974 in PMA et états d'âme

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adoption, espoir, fiv, geu

« Le pire, ce n’est pas de tomber, c’est de rester accroché au sol. Seul est battu celui qui renonce. Tous les autres sont victorieux. » – Paulo Coelho

Jeudi 3 juillet 2014

Quand on est prof, on ne raisonne pas comme le commun des mortels en années civiles, mais en années scolaires. Demain, je vais clore un chapitre de ma vie. Je vais finir de rassembler toutes mes petites affaires accumulées depuis des mois, déposer un baiser sur la joue de chaque élève qui m’aura honoré de sa présence et fermer la porte à clés sans me retourner, comme chaque année.

Cette année scolaire aura été à la fois enrichissante et éprouvante. Je crois que je vais garder dans mon cœur cette classe et cette école des années durant… Et je me souviendrais toute ma vie probablement de ce jour où, envahie par l’émotion, j’ai dû annoncer à ces petits, entre quelques larmes retenues, qu’un de leur camarade ne reviendrait jamais. Peut-être qu’ils se souviendront aussi longtemps de ce jour où, pour la première fois (pour la plupart), ils ont été confrontés à la mort…

Quoiqu’il en soit, si je fais le bilan de cette année scolaire, j’aurais fait de belles rencontres, j’aurais grandi encore un peu plus et j’aurais appris. Sur moi, sur les autres, sur la vie. J’ai appris à accepter de fléchir parfois, tout en essayant de voir toujours le verre à moitié plein. J’ai appris à accepter que les autres puissent être imparfaits et donc parfois maladroits, jamais délibérément. J’ai appris qu’on était toujours responsable de ce qu’on ressentait, les belles comme les vilaines choses, mais qu’on n’avait pas à culpabiliser, juste à assumer. Qu’il fallait essayer d’être indulgent, avec soi-même et avec les autres.

Mais putain, qu’est-ce que j’ai souffert aussi !!! Parce que oui, on n’est pas au pays des Bisounours et la PMA, ça se saurait si c’était un long fleuve tranquille. J’ai chialé tellement de fois. J’ai douté si souvent. Et je doute encore…

J’ai d’ailleurs réalisé, il y a quelques jours, que mon incapacité à procréer m’avait d’une certaine façon volé toute l’estime que j’avais de moi-même. Je n’ai plus envie de prendre soin de ce corps qui refuse de me donner un petit. Du coup, pas de sport, pas de privation et quelques kilos qui s’accumulent au fil des mois… Et tu le vois le cercle vicieux? Je ne m’aime plus, je bouffe plus, je grossis un peu, donc je m’aime encore moins !!

Vendredi 04 juillet 2014

Après une nuit courte, c’est en larmes que débute cette journée. J’ai aucune envie d’y aller. Les adieux, c’est pas mon truc. Ca finit dans les larmes et ça fait mal. Un peu comme quand on était ado et qu’on partait en vacances. A la fin des vacances, le drame de dire au revoir à nos nouveaux BFF à qui on écrit 2 lettres et qui retomberont dans l’oubli ! Et puis je dois te dire que depuis que je suis môme, j’ai horreur de pleurer devant des gens !! Je peux compter sur les doigts d’une seule main les gens qui ont eu l’honneur (oui oui, à ce niveau-là, ça devient un honneur !) de me voir chialer.

Donc tu comprends bien que je devais mettre mon masque, en ne montrant rien à personne de ma tristesse. J’ai réalisé d’ailleurs que je portais très souvent ce masque, parce qu’il m’aidait à ne pas sombrer. Si je m’écoutais un peu trop et que je passais mon temps à laisser vivre ce que je ressens, qu’est-ce que je serais relou !! Genre la nana qui chouine tout le temps et qui se pense la plus malheureuse du monde et de l’univers. Et je crois que je m’enfermerais dans un monde de tristesse. Ce serait ça mon masque… Donc entre chouiner et casser la blague à tout va avec ma cape de wonderwoman, j’ai choisi !! C’est comme boire ou conduire quoi. Moi, j’ai choisi: je bois ! Chéri conduit…

Ce vendredi, je suis donc résignée. Au-delà de la tristesse. Depuis quelques semaines, j’avance en mode résigné pour tout. Comme si j’acceptais le fait que la poisse me colle au boule. J’ai grandi dans la poisse, je vivrais dans la poisse !! Je vous garantis que si je retrouve cette conne de fée Carabosse, tu sais, celle qui s’est penchée sur mon berceau quand j’étais cro mimi, ça se terminera à peu près comme ça:

killer-cat

Bref, encore une fois, comme quand on a cru perdre nos chats, il semblerait que le mode résigné me réussisse plutôt pas trop mal…

Quand une délégation de collègues est arrivée enjouée dans ma classe, je me suis demandé s’ils allaient me chanter la chanson super cucul « Adieu Mr Mme le Professeur ». Dans ma tête, je me disais: « Ah nan hein !! Pas de surprise, sinon mon masque va tomber et je serais plus capable de donner le change !! » Mais ils ne m’ont rien chanté. Ils m’ont juste annoncé qu’a priori, je serai dans l’école l’an prochain, à 75%, m’apprenant au passage que ma demande de temps partiel a été acceptée… J’en revenais pas !!! Moi, Julys, je risquais de rester 2 années de suite dans la même école??? Avec ces collègues si géniaux??? (Nan mais sans déc, qui a une collègue qui a fait un don d’ovocytes???) Je vous avoue que, connaissant ma poisse légendaire et l’incompétence de l’administration, je reste méfiante… Surtout que le rectorat n’a rien fait pour me rassurer…

Parce que du coup, tu penses bien que j’ai remué ciel et terre pour avoir confirmation, mais personne ne veut rien lâcher. Tu comprends, nous laisser partir en vacances l’esprit serein, c’est pas recommandé par le ministère !! On est sûrement plus efficace quand on sait rien de l’école ou de la classe qu’on va avoir. L’effet surprise, ça nous rend plus compétents parait-il bande de cons de bureaucrates !!

Samedi 5 juillet 2014

Alors ce matin, quand je me suis réveillée, j’ai eu l’impression de voir ces dernières années défiler sous mes yeux. Toutes ces larmes, tous ces bonheurs aussi… J’ai repensé à cet espoir qui s’était niché au fond de mon utérus je ne sais où, en ce mois de mars 2013. Et j’ai eu envie de pleurer !! Putain, on était à ça du miracle quoi… Un chouilla… Si seulement ce ptit con d’embryon avait pas décidé d’aller explorer mon dedans de moi !! J’aurais pas été obligée de le tuer à coup de méthotrexate bordel !! Et je me dis que notre vie aurait été si différente… J’aurais pris les mardes accumulées avec tellement plus de recul…

Mais « grâce » à ce petit bout de vie voyageur, j’ai du coup la chance de n’être qu’aux portes de la FIV 2, et non la FIV 3. (Au passage, si quelqu’un a eu la joie de faire une GEU, pourrait-il me confirmer ça? Parce que j’ai beau demandé à Dr Dino, il est affirmatif, mais moi je me demande bien pour quelles raisons la GEU annule la FIV 1, puisque toutes celles qui ont fait des fausses-couche n’ont pas vu le compteur remis à 0?!)

Quoiqu’il en soit, ce matin, j’ai eu envie d’y croire… Croire que la Routourne est en train d’essayer de tourner et que peut-être, la poisse a décidé de changer de camp…

Pour mon premier jour de vacances, j’ai donc envie de ne me concentrer que sur ces espoirs. Et dans ces espoirs, je retiens le chiffre 9. J’ai souvent aimé ce chiffre. Et pi ça rime avec œuf! Donc le 9 juillet, ce sera une journée décisive. Nous aurons les conclusions de Mme Bienveillante pour l’adoption et j’aurais la confirmation de mon affectation pour la prochaine rentrée !

Le 9 août, ensuite, ce sera le jour où Chéri et moi nous dirons « oui »…

Le 9 septembre, peut-être, sera le jour de notre FIV 2 (ou 3)…

Alors on va y croire et espérer !!!!

la roue tourne

Pour finir, je partage une nouvelle citation de mon gourou maître à penser, qui, des années en arrière, m’avait permis de traverser mon désert à moi à la lecture de « L’Alchimiste »:

a+retourne+arrière

 

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Noël, vous avez dit Noël ?

26 jeudi Déc 2013

Posted by julys974 in PMA et états d'âme, PMA et vie sociale

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adhérences, célibat, geu, hystérocoelioscopie, infertilité, Noël, opk, pma, synéchies

OUF !!! J’ai survécu à ce Noël de marde !!! C’était pas gagné d’avance, croyez-moi…

Tout a commencé quand chéri est rentré du boulot. Excitée comme une puce, je trépignais d’impatience à l’idée de lui offrir le cadeau que j’avais joliment emballé pour lui… Et puis, j’avoue, j’étais pressée de savoir si j’aurais un cadeau… Au début, mon cadeau devait être un objectif pour mon appareil photo, pour faire de sublimes photos durant notre voyage de noce. Finalement, ayant commandé moi-même, réceptionné moi-même et essayé le dit objectif avant Noël, on s’était mis d’accord pour que chéri m’offre un autre cadeau, même tout minuscule, mais histoire que: 1. J’ai une surprise pour Noël (au moins une…). 2. Il y mette un peu du sien pour trouver quelque chose qui me ferait plaisir.

L’an passé, nous avions j’avais décidé qu’on s’offrirait un cadeau homemade. J’avais passé un temps fou à lui confectionner un calendrier de l’avent romantique, avec des « bons pour » (massage, dîner aux chandelles, choix du programme télé…), des citations d’amour, des petits cadeaux divers… Et lui m’avait vraiment surprise en m’offrant un superbe poème qu’il avait passé des heures à rédiger. J’en avait été émue aux larmes, et je m’étais sentie drôlement amoureuse et chanceuse !!!

Alors cette année, quand chéri est rentré du travail, j’étais impatiente de découvrir ce qu’il avait prévu… Et ben cette année (merdique pour merdique), chéri n’a pas eu le temps………………………………… SUPER !!! J’en ai pleuré de déception… Alors oui, on n’a pas de sapin cette année, mais je pensais avoir un petit quelque chose, même juste « un bon pour… » ou autre lettre enflammée… S’en est suivie une dispute dans laquelle j’ai exprimé ma déception, lui reprochant de ne plus être sa priorité… Œil pour œil, dent pour dent !! Je sais être pestouille injuste quand je suis déçue ou blessée… (Il me confiera le lendemain qu’il avait fait 3 bijoutiers pour me trouver une bague, mais qu’il n’avait rien trouvé qui lui plaisait… Info ou intox? En tout cas, je vais avoir une bague !!! Yeaaah)

Bref, passons… C’est donc sur une dispute qu’ont démarré les festivités. Je n’avais absolument pas envie d’aller festoyer, n’ayant même pas envie de picoler pour oublier…

Pour ce Noël entre amis (finalement au moins 4 personnes sur 8 que je ne connaissais quasi pas…), nous nous étions attribué qui emmenait quoi. Je me suis donc proposée pour faire THE recette à en faire saliver plus d’un: pavé de saumon en viennoise et son émulsion au gingembre. Ouais, ça en jette, et pas que sur le papier hein, mais aussi en bouche, d’après les convives qui étaient encore vivants au moment de la dégustation. Non parce qu’il faut bien admettre qu’après l’entrée/apéro, on était déjà tous bien rassasiés !! Mais bon, tout le monde a fait honneur à mon plat et ça, ça fait rudement plaisir !! Même une végétarienne convaincue qui n’avait pas prévu d’y goûter, s’est finalement laissé tenté au regard des réactions de la tablée. Et, pour selon qu’elle n’aime pas le saumon habituellement, elle m’a chaleureusement complimenté. Vu le niveau de confiance en moi que j’ai en ce moment, ben ça m’a fait vachement plaisir !!!

Donc malgré la présence d’une grognasse sans doute en cloque au C1 (2 ans qu’elle est avec son mec et elle accouche en mars!!), tout se passait relativement bien. Jusqu’à l’heure fatidique: minuit !!! Là, ce sont des dizaines et des dizaines de feux d’artifice qui sont venus éclairés le ciel obscur et c’était un spectacle sensationnel !! Tellement sensationnel qu’on était tous exaltés: on criait, on riait, on applaudissait et… je souffrais !! Oui, c’est en criant avec les copains qu’une vive douleur à l’ovaire droit, sans doute initiée par DNLP, m’a rappelé à l’ordre. Alors j’ai bien compris le message hein: « Ne te réjouis pas trop couillonne, les galères sont loin d’être terminées!! niark niark niark »

Putain, sans relâche elle vient m’incommoder m’emmerder (appelons un chat, un chat !) cette garce.

J’avoue que la fin du repas était moins festif pour moi. Régulièrement, une douleur courte mais vive venait me donner l’impression qu’on contorsionnait mon ovaire droit de l’intérieur… Gloups !

Je me souviens avoir toujours eu des douleurs à cet ovaire d’ailleurs. Avant le désir d’enfant, encore sous contraceptif, j’étais allée consulter mon médecin traitant de l’époque à ce sujet. Elle m’avait prescrit l’une de mes premières échos endo-vaginale, qui n’avait rien montré d’anormal. 4 ans plus tard, j’étais diagnostiquée OPK…

Aujourd’hui, je me pose un tas de questions concernant ces douleurs, qui se sont faites nettement plus vives depuis la GEU de mars… Et vu qu’en novembre 2012, une hystérocoelioscopie avait montré des adhérences, j’ignore si c’est possible ou pas, mais j’ai peur d’un doublé OPK et endométriose. Je sais, je sais, ce n’est pas raisonnable !! J’ai sans doute un côté hypocondriaque exacerbé, mais j’ai peur…

A aucun moment Dr X n’a associé mes synéchies à de l’endométriose. Il pensait plutôt que ça venait soit d’une IVG (WTF ???), soit de l’appendicite peut-être?!

Passons sur les douleurs physiques et venons en aux douleurs morales. La grognasse de C1 (que je ne nommerais même pas tellement elle est insignifiante dans ma vie et que vous n’en n’entendrez plus jamais parler), était ce genre de nana à qui tout sourit, mais qui ne se rend pas compte que ce qu’elle vit est rare et précieux, et qui n’a pas du tout conscience d’être une chanceuse. Elle considère son bonheur comme une norme… Lorsqu’une des convives a commencé à évoquer son célibat, à bientôt 38 ans, j’ai vraiment compatis.

Il n’y a pas si longtemps, avec chéri, on pensait à ce pote, Mr Panpan, dont la dernière relation remonte… au collège !!!! Et nous nous disions qu’autant on se prenait notre infertilité en pleine tronche dès qu’on croise une femme enceinte, ou qu’on ouvre un magazine people, ou qu’on regarde une pub à la télé, ou qu’on passe devant le rayon « puériculture » de notre supermarché préféré ou qu’on apprend les annonces de grossesse ou de naissance… Bref, on est cerné !!! Mais on a imaginé ce que pouvait vivre un célibataire… Outre la pression familiale, amicale, sociétale, eux passent leur temps à voir des couples partout, tout le temps !!! Même nous, pauvres couples infertiles, nous leur renvoyons ça en pleine tronche !!

Donc quand cette nana de 38 ans a évoqué avec émotion son célibat, j’ai compati. Et l’autre dinde enceinte, de lui dire que ce n’est pas si compliqué que ça, en gros, de rencontrer la bonne personne. Il faut juste que ce soit le bon timing !!! Non mais connasse quoi !!! Et de rajouter: « Moi, tu vois, quand je suis arrivée ici, j’ai rencontré le père de mon fils au bout de 8 mois !! C’est pas long… » Là, j’ai quitté la conversation, dépitée par tant d’égocentrisme et de bêtise… La pauvre célibataire en a fait autant…

Et au moment de partir, je vous le donne en mille !! Elle s’épanche sur les difficultés de la grossesse, en disant qu’elle est pressée d’en finir, même si, concède-t-elle, il y a des chouettes moments, mais bon… Elle ne s’adresse pas à moi directement, et heureusement !!! Par contre, en partant, elle me demande quand est prévu notre voyage de noce. Mars. « Oh, mars !!! Bon ben je penserai à vous parce que pour moi aussi c’est prévu pour mars!!! » (Oui, connasse, ça, j’avais bien compris !!)

Bref, un Noël sans froid, sans enfant, sans sapin, sans cadeau, est-ce vraiment un Noël?

Nostalgie…

21 samedi Déc 2013

Posted by julys974 in PMA et états d'âme

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dpa, fausse-couche, fiv, geu, Noël, nostalgie

Décembre… Ses fêtes, ses illuminations, ses repas gargantuesques, son opulence, son sapin…

Ici, à la Réunion, Noël est bien différent du Noël de mon enfance, mais il avait un je ne sais quoi de féérique jusqu’à cette année.

Ici, décembre est le mois des mangues et autres letchis. C’est également le mois où tous les flamboyants se parent de leurs feuillages rougeoyant, pigmentant le paysage d’une ambiance colorée. C’est le mois de l’abolition de l’esclavage, qui est commémoré chaque année avec ferveur (cf l’article très intéressant de Mrsf à ce sujet). Partout dans l’île, les pétards explosent à l’unisson, tandis que la musique bat son plein. Tout ce bruit anime drôlement la vie des quartiers. Les sapins ont laissé place aux palmiers, ornés de mille lumières scintillantes. A cette époque, la chaleur se fait plus lourde, plus pesante. Les dépressions tropicales ou autres cyclones commencent à ramener leur lot de pluie torrentielle (et ce n’est pas pour rien qu’on appelle cette saison « la saison des pluies »!). L’eau translucide du lagon avoisine les 30°C et les oiseaux chantent au rythme de l’agitation dans les supermarchés. Le soir du réveillon, ce sont des centaines de feux d’artifice que des particuliers envoient illuminer le ciel depuis leur maisonnée.

Alors oui, ce Noël est bien différent du Noël de mon enfance, mais j’ai appris à l’aimer. Chaque année, c’est avec une pointe de nostalgie que, depuis le lagon, je repense au Noël qui m’a vu grandir. Le froid hivernal, qui pénètre tout notre être engourdi. Les nombreuses couches de vêtements isolants que l’on superpose en espérant combattre ce froid. Les marchés de Noël. L’odeur des marrons grillés. La neige, qui étend son manteau blanc. Le chocolat chaud que l’on savoure au coin de la cheminée (ou du chauffage, on fait ce qu’on peut!)…

Mais cette année, ici ou ailleurs, je ne suis pas à la fête pour ce Noël. Surtout depuis que j’ai repensé au tout petit être qui n’a pas bien eu le temps de grandir en moi, en ce mois de mars 2013… Ce(s) petit(s) être(s) en qui nous avions fondé tant d’espoirs, même très éphémères… Je me souviens de ces 14 ui. Quel bonheur, pour une fois, de ne pas voir un taux compris entre 0 et 1 !!! Alors oui, nous nous doutions bien que ça ne sentait pas bon ça puait la connerie, mais l’espace de 48h, avant la prise de sang suivante, nous nous sommes surpris à espérer si fort, qu’on a presque commencé à y croire… Chéri et sa main sur mon ventre. Nos supplications pour qu’il(s) s’accroche(nt). Nos projections dans l’avenir, que nous conservions chacun pour nous, secrètement, comme pour conjurer le mauvais sort et ne pas nous porter la poisse…

Décembre aurait été le mois où on aurait accueilli ce petit être, s’il avait choisi de rester lové dans mon utérus doudounet (au lieu de jouer les explorateurs comme sa mère). Il me plaît de m’imaginer avec lui, poser contre ma poitrine, lui susurrant mille mots d’amour, tandis que chéri serait au petit soin pour ses deux amours… Probablement que cette année (à évènement exceptionnel, décision exceptionnelle), nous aurions choisi de célébrer les fêtes en famille, autour d’un majestueux cryptoméria décoré spécialement pour l’occasion. Nos 4 chats, bébé(s) et nous…

Mais très vite, de petites larmes viennent effacer ce doux rêve éveillé et la réalité me rattrape.

Ce Noël, nous le passerons entre amis, à s’abreuver de bouffe et d’alcool pour, l’espace d’une soirée finalement bien ordinaire, oublié un peu ce que la vie ne nous a pas accordé…

Tiens, et si on adoptait?

28 jeudi Nov 2013

Posted by julys974 in Adoption

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adoption, agrément, geu, pma

Juin 2013

J’ai toujours affectionné le mois de juin, depuis ma plus tendre enfance. C’est un mois qui rime avec été, musique, soleil, vacances, fête… C’est également le mois où on célèbre mon anniversaire !! C’est ce même mois que j’ai rencontré chéri et que, un an plus tard, nous avons échangé notre premier baiser. Et c’est au mois de juin que nous nous sommes unis et que nous avons entamé les procédures d’adoption…

A vrai dire, d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu ce désir d’adopter. Au début de notre relation, j’avais alors confié ce projet à chéri, qui, non opposé, préférait quand même avoir un enfant « biologique » d’abord.

A ce moment, je savais qu’un jour je désirerai un enfant, mais la grossesse n’était pas une fin en soi: 6ème sens? Intuition? Prémonition?

Lorsque le désir d’enfant s’est fait sentir, l’envie de porter la vie s’est emparée de moi !! Nous avons essayé donc de concevoir notre enfant « naturellement » (le fameux bébé couette…: est-ce à dire que les bébés éprouvettes ou adoptés sont surnaturels ou artificiels??).

Insouciants, on s’est alors amusé à imaginer ce qu’on aimerait chacun transmettre à cet enfant tant désiré. Celui qui partagerait nos gênes, aurait, j’espérais, la couleur des yeux de ma maman, dans lesquels on pouvait plonger sans jamais avoir peur de se noyer… Chéri optait pour mon sourire, tandis que je choisissais la profondeur de son regard, le nez de ma sœur, la générosité de son père, la patience de sa mère, etc…

Le portrait de notre enfant se faisant de plus en plus précis, il nous semblait pourtant s’éloigner de plus en plus à mesure que les mois défilaient…

C’est suite à la GEU que nous avons compris que FIV ne rimait pas forcément avec bébé… J’ai alors de nouveau évoqué l’adoption.

Ce jour-là, on est sorti d’un énième rdv avec Dr X, au cours duquel on a appris que probablement, ajouter à mes putains d’OPK, le pouvoir fécondant des soldats de chéri était sans doute altéré… Ce qui expliquerait probablement le taux élevé de perte (7 ovocytes sur 16 fécondés, et seulement des ICSI !!!).

Autant dire qu’à ce moment-là, nous voyons nos chances de nous reproduire « naturellement » nettement réduites!

C’est alors que, pour la toute première fois, chéri s’est montré ouvert à ce projet qui, jusqu’à présent, m’appartenait. Mais un détail (et non des moindres!), venait perturber nos chances d’adopter. Non mariés, nous ne pouvions adopter qu’en tant que célibataire uniquement ! Or, nous nous aimions, nous souhaitions fonder notre famille, donc nous ne concevions pas que l’un de nous soit le parent légitime de cet enfant adopté, quand l’autre n’aurait aucune reconnaissance légale.

Ainsi, un projet fou s’est mis en place dans notre esprit. Juin serait le mois de nos 7 ans d’amour: idéal pour célébrer notre mariage civil !! Et, dans la foulée, envoyer notre demande d’agrément au conseil général !!

C’est donc en quelques semaines que nous avons organisé nos épousailles, entourés pour ce faire uniquement par nos amis d’ici.

En parallèle, on a envoyé notre demande d’agrément. Par peur que chéri s’implique dans ce projet uniquement pour moi, on a décidé d’écrire chacun de notre côté les raisons qui nous donnaient envie d’adopter, puis de mettre en commun nos écrits. Quelle émotion en lisant ce que chéri avait écrit !! J’ai alors compris que ce désir avait grandi en lui et que ça n’était ni par défaut, ni par concession, pour me faire plaisir…

Au mois d’août, nous avons alors été conviés à la fameuse réunion d’information. C’est plutôt la réunion  de découragement !!! Mais ils ne nous connaissent pas et ignorent probablement que pour avoir un enfant, nous sommes prêts à beaucoup de sacrifices !!! Plus de 2 ans qu’on essaye par tous les moyens possibles, donc ce ne sont pas des statistiques et des chiffres alarmants qui vont avoir raison de notre enthousiasme, non mais !!!

Bon, on a quand même quitté la réunion avec un goût amer, en se disant: « Ah ben là non plus, c’est pas gagné !!! Bordel, mais pourquoi c’est si compliqué de construire sa famille???? »

Mais on était rassuré, parce que malgré tout, on a le profil: – de 45 ans, mariés (yeahhh!!), sans enfant !! And the winners are…

(La suite au prochain épisode…)

C’est dans la tête…

06 mercredi Nov 2013

Posted by julys974 in Parcours pmesque

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fausse-couche, fiv, geu, methotrexate, opk

Mars 2013

3 IAC plus tard…  J’ignore pourquoi, mais je sentais bien que les IAC ne serviraient à rien !! Défaitiste, comme façon de voir les choses, hein ? A vrai dire, dans notre cas, ça aura été réaliste !! Alors après, peut-être que la populasse a raison : c’est dans la tête … Et si j’y avais cru, est-ce que je tiendrais déjà notre petit bout dans mes bras, en train de l’admirer dans son sommeil et de rire au moindre gazouillis ? Est-ce de ma faute tout ça ?

Quoiqu’il en soit, connaissant les probabilités d’obtenir une grossesse via cette technique (15% : on se foutrait pas un peu de notre gueule ??? 25% dans la population fertile à chaque cycle, et 15% pour nous, pauvres infertiles, alors qu’on met quand même le bordel là où il faut et qu’il n’y a même pas besoin de trouver le chemin ?!), à la 3ème IAC, je prends mon courage à deux mains pour demander à Dr X quelle serait la suite des festivités. Il me répond que nous pouvons envisager la FIV, même s’il nous reste encore 3 tentatives d’IAC, qu’on peut garder sous le coude en cas d’échec des FIV.

Est-ce par inconscience ou méga conscience du caractère ultra médicalisé de la FIV que je me sens super rassurée ? Pas une once de stress, d’angoisse, de deuil du bébé couette ou autre… Non, je suis intimement persuadée que FIV 1 va marcher et cet immense bonheur élude tout le reste.

Naïve ? Peut-être… Mais bon, il paraît que c’est dans la tête… Donc si ma tête me dit que cette fois sera la bonne, ça sera forcément la bonne, non ?

Et puis, mes merveilleuses nièces sont nées à FIV1 !!! Et la fille de Mme Bidouille aussi… Donc FIV1, sachant que je n’ai QUE des opk, ce n’est forcément qu’une formalité. Finger in the nose !! Des petites piquouses dans le bide ; des petits contrôles endo vaginaux par ci, par là ; un petit tripotage en salle de prélèvement ; des prises de sang ; une anesthésie générale ; plein d’ovocytes forcément tip top ; des fécondations en veux-tu, en voilà ; des embryons de compétition ; un transfert de 2 magnifiques blastos…….. et le tour sera joué !!! Quoi de plus simple ? Et puis c’est bien connu, ma vie n’a été qu’un long fleuve tranquille depuis que j’ai expulsé mon 1er souffle…  (LOL)

(J’ignore si je suis dans le déni de ce qui s’est passé quand je vois tous ces témoignages sur la blogosphère… Parfois, je me fais peur… C’est comme si tout ce qui suit n’avait jamais eu lieu et c’est presque irréel.)

Donc rdv est pris pour FIV1. La ponction a lieu le samedi 16 mars 2013. Si j’étais un produit de grande surface, on pourrait lire, sur mon emballage, mes différents composants : Gonal, Luvéris, Cétrotide, acide folique, vitamine E, Ovitrelle… Le poulet aux hormones n’a qu’à aller se rhabiller, je vous le dis !!! A côté de moi, c’est de la gnognotte !!

Ayant particulièrement bien réagi à la stimulation, j’ai la chance d’avoir 16 ovocytes ponctionnés. Les conditions sont décidément réunies pour obtenir ENFIN nos 2 barres rosées sur ce qui sera pour sûr notre dernier test de grossesse acheté avant longtemps !!

A vrai dire, tout ne s’est pas passé tout à fait comme prévu, mais vous vous en doutez…

Alors que chéri et moi nous attendons à un transfert de blastocytes autour du 21 mars, c’est avec stupeur que le lundi 18 mars nous accueillons l’appel du biologiste. Le verdict tombe, comme un couperet : sur 16 ovocytes ponctionnés, seulement 8 ont commencé à se développer, mais pas de façon optimale… Décision est prise de transférer deux J2 de moyenne qualité, pour ne pas prendre le risque de tout perdre. Je crois que c’est sans doute une des étapes de cette FIV qui aura été la plus douloureuse. Je crois que cet appel a fait s’envoler en éclat toutes mes illusions, mes espoirs, mon optimisme, pour laisser place à l’angoisse, à la peur et au doute…

Mes 2 embryons de moyenne qualité sont fragmentés et on ignore si nous pouvons espérer un TEC, car tous les autres sont « en retard » (dixit le biolo). Bel uppercut !!! Outch… Je suis ko et j’essaye de me reprendre pour rester dans les meilleures conditions possibles pour accueillir ces deux poussières de vie dans mon utérus.

S’ensuit l’attente… L’angoisse… Les questions… Les symptômes qu’on croit déceler… L’angoisse (ah non, ça je l’ai déjà dit !)… Et ce temps, comme suspendu…

Le 30 mars 2013 arrive enfin !!! Et c’est à l’ouverture du laboratoire que je me présente à peine présentable, pour faire cette prise de sang tant attendue. Les résultats seront visibles sur internet. Bon c’est cool !! Si je dois m’effondrer, je le ferai dignement du coup, et pas devant les deux grognasses jeunes filles de l’accueil.

Quelques heures plus tard (les plus longues !!!), j’ouvre le fichier pdf frénétiquement, avec un mélange d’espoir et d’inquiétude. Et si j’étais enceinte ???? A cet instant, avant de lire le résultat, tout est encore possible… On sait qu’en lisant ce maudit taux BHCG, notre vie va être transformée d’une façon ou d’une autre. Soit on sera au comble du bonheur, soit on saura intimement qu’on risque de devenir une vieille pute aigrie…

Mais la vie n’est pas si simple (cette pute !) Il parait que j’ai une vision binaire des choses de la vie (dixit mon psy) : noires ou blanches, gaies ou tristes, tout ou rien. Et bien non, ma pauvre dame !!! Le gris, ça existe bel et bien !!! Et c’est un beau gris anthracite que j’ai découvert en ouvrant ce putain de fichier pdf !!! Taux :14UI………………………………………

Euh… Comment dire ? L’hystérique que je suis s’empresse de décortiquer tous les forums qui regorgent de témoignages pour savoir si ce taux, qu’elle sait désespérément bas, peut avoir une chance d’évoluer positivement.

Sauf qu’entendons-nous bien : je n’y ai jamais vraiment cru… D’ailleurs, je me souviens avoir appelé le biolo pour savoir si j’avais une chance de voir ce taux évoluer. Il m’a dit : « Ecouter, Mme Julys, pour nous, vous êtes bien enceinte !! » (Alors que ce connard devait bien se douter que ça puait la connerie ce taux de merde…)

Mais putain, qu’est-ce qu’on a espéré avec chéri… Je me souviens avec émotion des moments où, le soir, couchés dans notre lit conjugal, on posait nos mains entrelacées sur mon ventre, en demandant à ce ou ces embryon(s) de s’accrocher…

J’ai tellement espéré mais j’y ai si peu cru… C’est dans la tête ? Ah ben c’est forcément que j’aurais dû y croire… Ceci explique cela…

C’est donc pour ça que, après des prises de sang de contrôle toutes les 48h, le 16 avril, d’un commun accord avec Dr X, nous décidions de tout stopper ? C’est parce que je n’y ai pas assez cru bordel !! Je précise que mon taux évoluait, mais trop lentement. A l’écho, on n’a jamais rien vu, ni dans l’utérus, ni même ailleurs. Des fois, je me dis que, comme ma chienne Mirka quand j’étais enfant, j’ai peut-être bien été fichue de faire une grossesse nerveuse ???

Non, d’après Dr X, je me suis fendue d’une grossesse extra utérine !! Ah ben voyons !! Nous sommes 4% d’infertiles à obtenir cette petite particularité suite à une FIV (VS 1% dans la population fertile) et vu que j’aime l’originalité, ben j’ai sauté sur l’occasion !!

Le 16 avril, donc (soit 1 mois jour pour jour après la ponction), une injection de methotrexate mettait fin définitivement à nos espoirs…

C’est marrant mais j’en parle souvent avec beaucoup de détachement mais quand j’écris ces mots, j’ai toutes les émotions qui refont surface.

Je me souviens comme d’hier de l’infirmière qui ignore pourquoi elle vient cette fois. Quand elle me dit : « On continue alors ? », je me revois m’effondrer comme une petite fille sans réussir à lui expliquer l’inexplicable… Et je la revois, me serrant dans les bras les larmes aux yeux… Ah ben ayé, pour le coup, les larmes sont dans mes yeux maintenant !! C’est malin…

Bref, c’était FIV 1…

 

 

Julys

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Qui sommes-nous?

Chéri: 38 ans.
Moi: 35 ans et des brouettes.
Nous nous sommes rencontrés à une fête organisée par des amis communs et ce fut l'évidence... Pas le coup de foudre, mais l'évidence qui fait que la magie opère immédiatement, qu'on discute toute la soirée en oubliant tout ce qui se passe autour de nous...
Voila maintenant plus de 11 ans que nos chemins se sont croisés et plus de 10 ans que nous nous aimons.
Et sur ces 10 années d'amour, il faut compter plus de 5 ans d'essais bébé, de traitements en tout genre, de rdv médicaux, d'iac, de fiv, de tec...

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